Coeur de molosse
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ENGLISH BULL-TERRIER....

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Message  Nounours Sam 3 Nov - 1:05

L'histoire du Bull-Terrier Anglais
ENGLISH BULL-TERRIER.... 700413583
Histoire
Le Bull Terrier est le descendant de l’ancien Bulldog anglais, lui-même issu de ces chiens de combat qui accompagnèrent en Grande-Bretagne les légions romaines ou les Phéniciens. Ils seront appelés Pugnax Britanica (lutteurs bretons) des chiens hargneux ne craignant pas la douleur, capables de se jeter aux cous des chevaux ou de franchir un mur de feu pour attaquer les soldats ennemis.


Ils impressionnent les Romains Qui trouvent aussitôt un rôle pour eux dans leurs venationes (lieux du cirque), exportant de nombreux sujets vers l’Italie dans des cages en fer Certains seront croisés avec te molosse romain, fort et puissant ou avec des Lévriers pour la poursuite du grand gibier. ce qui donnera le type Mastiff ou le type Bandog qui engendrera le Bulldog mais également le Lévrier écossais comme le montre une statuette trouvée à Lydney dans le Gloucestershire.

....A. Fleming écrira: "Le Mastive est un grand chien qui sert à transporter de l’eau ou à d’autres tâches ménagères (...)Le Bandog plus petit et plus agile est capable de prises rapides avec sa mâchoire qu’il maintient avec mérite". A cette époque la sélection est basée uniquement sur les qualités à l’utilisation, comme l’écrit Varron, on choisit un chiot par le moyen du Catulos probare: c’est à dire, enfermer les chiots dans un cercle de flammes, on lâche la mère qui sauvera en premier les meilleurs!

....En 1209 on retrouve dans "the Survey ot Stamford" une indication sur l’emploi qu’il tenait pour combattre les taureaux "Bullbaiting". Le Comte Guillaume Warren, Seigneur du roi Jean, observait en 1205 les affrontements qui avaient lieu au pied de son château entre les chiens des bouchers et les taureaux. Le taureau est attache À un pieu par une corde solide et le chien doit esquiver les coups de cornes, pour saisir son adversaire au museau, afin de l’immobiliser après l’avoir lacéré de coups de dents rageurs Guillaume Warren satisfait de ce divertissement, qui allait bien avec les mœurs rie époque, fit don de sa prairie aux bouchers afin qu'ils y organisent chaque année leurs combats Au début le chien devait tuer le taureau le plus vite possible, par la suite on fit attaquer le taureau par plusieurs ‘Bull, les paris étaient tenus sur le premier qui parvenait à saisir la tète et à ne plus la lâcher.



....En 1623 l’ambassadeur d’Espagne. en visite À Londres, se dira très impressionné par l'attaque d’une meute de Bulldogs contre un ours blanc sur le bord de la Tamise, combat qui se termina dans Veau. Entre 1799 et 1822 on leur fait affronter des singes. Le terme de "Bulldog" semble avoir été employé pour la première fois par un certain Prestick Eaton en 1632 dans une lettre adressée à George Willington à Londres, auparavant c’était plutôt la dénomination de "bandog", du fait que ces chiens étaient presque toujours à l’attache.

....A l’époque le Bulldog est un chien à la silhouette plus allégée, lui permettant une mobilité et une agilité très poussées, son nez est dégagé pour lui permettre de ventiler son corps, les pattes sont plus hautes, il est sans doute issu de vieux Mastiff anglais et du Terrier Par la suite on orientera ces combats contre des ours "Bearbaiting" ainsi que vers d’autres animaux, un spectacle très populaire aussi bien auprès des seigneurs que dans le peuple. Des initiatives locales commencèrent à créer des types différents, fruits de nombreux croisements entre Bulldog et Terrier pour améliorer les qualités de combattant. En 1822 le nom de Bull Terrier qu’on nomme également White Cavalier (cavalier blanc) pour la couleur de sa robe, apparaît sous la plume de Pierce Egan dans "Annals of Sporting". Il est évident que pour obtenir la particularité de la robe, le Terrier qui fut le plus utilisé dans la création de la race est sans doute le vieux Terrier blanc, un tueur de nuisibles, comme le renard ou le blaireau- Le Bull Terrier va d’ailleurs très vite se distinguer comme tueur de rat au cours des Rat Killing Match ou chaque chien devait au moins tuer son poids en rats ou le faire en temps limité. Un Bull&Terrier (type proche du Staffordshire Bull Terrier contemporain) nommé Billy qui appartenait à M. Rug Willson parvint à occire 4000 rats en sept heures. Un auteur de l’époque décrit ainsi les combats de chiens "grognements, grondements, hurlements, aboiements, glapissements. La cour éclairée à giorno; deux Bull Terriers de combat en pleine action dans un enclos circulaire délimité par des pieux de palissade. Les spectateurs de glapir, de brailler, de hurler, de gronder et de parier..."
....En 1778 le Duc du Devonshire supprima les combats contre les taureaux qui devaient se tenir à Tutburg. une tradition qui remontait à 1374. En 1802 le Révérend Barry parvint à supprimer par un sermon un combat qui doit avoir lieu.

....En 1824, la Royale Society for the Preventy of Cruetly to AnimaIs, est la première société protectrice des animaux. Elle est dirigée avec passion par le Révérend Arthur Broome.

....Il faut dire que l’engouement était tel pour ces cruels combats, que même à Londres deux arènes furent construites: le Westminster Pit et Paddington Pit. Ce qui entraîna en 1835, un arrêté du Parlement britannique avec l’assentiment royal, interdisant ce genre de spectacle dégradant.




....Ce mélange de Terrier et de Bulldog que certains appellent Half and Half (moitié moitié), Bull and Terrier est apprécié par les mineurs et les ouvriers qui trouvent facile- ment de quoi nourrir ce petit démon à quatre pattes et qui peuvent se défouler et gagner quelque argent en le faisant combattre clandestinement. Dans le journal des sports anglais, un journaliste écrira en 1821 que le croisement qui permit d’obtenir la race vient d’un mâle Bull Dog avec une femelle Terrier (Old English White Terrier), mais rien ne prouve que d’autres races n’y contribuèrent pas. Le Bull Terrier de l’époque est différent de celui que nous connaissons, il est assez haut sur pane avec un museau allongé et un stop comme toutes les autres races au niveau du nez, l’encolure est puissante, les oreilles sont coupées. la robe porte toutes les couleurs. Dans les pubs et les tavernes des banlieues ouvrières, le Sporting Bull Terrier ou Vermin Killer (tueur de vermines) est utilisé chaque samedi soir et de nombreux éleveurs amateurs tentent d’augmenter ses qualités de combattant, en particulier dans le Staffordshire. Ceci termine l’histoire de l’ancêtre du Bull Terrier fait de douleur, de sang et de combats, le Bull. Terrier moderne allait naître. On ne peut omettre de citer un éleveur de Birmingham nommé James Hinks. qui affirmait à qui voulait l’entendre, que l’on pouvait rendre la silhouette de la race beaucoup plus gracieuse sans lui faire perdre ses qualités naturelles. Vers 1850 il pratique de manière régulière le croisement entre le Bull Terrier et l’Old English Terrier ainsi qu’avec d’autres races qu’il ne dévoilera jamais. Son but est d’alléger la race et de fixer une couleur de robe immaculée. Le "cavalier blanc" Londres. Après une demi-heure de combat Puss aurait tué son adversaire, on dit aussi que le lendemain elle remporta un premier prix en Beauté, malgré qu’aucun ouvrage de référence de l’époque ne relate telle histoire. Alors, vérité ou légende, peu importe, ce qui est sûr c’est qu’à partir de cette époque la robe immaculée du Bull Terrier va plaire au grand public et l’on s’empressera de gommer toute forme d’agressivité en introduisant du sang de Dalmatien, de le rendre toujours plus svelte par des croisements avec le Whippet. de fixer la particularité de la "downface", où le stop dis- paraît de la tête pour donner l’apparence d’un ballon de rugby. En 1895 Edouard VII demande, de manière prémonitoire avec ce qui se passe de nos jours à la FCI, d’interdire la coupe des oreilles, qu’à cela ne tienne, des éleveurs comme la famille Hinks eurent recours à la consanguinité et finirent par fixer les oreilles portées droites. Le problèmes suivant qui allait se poser, c’est une infirmité allant de pair avec la dépigmentation, c’est-à-dire la surdité (dans ce cas la peau est rose, le poil blanc, l’œil paraît rouge). Pour redonner de la couleur et éradiquer cette tare, en 1910 on eut recours à des retrempes avec l’ancien Bull du Staffordshire, ce qui permit d’obtenir en dehors du blanc, le bringé noir, rouge, fauve et la robe tricolore. La race avait été reconnue comme English Bull Terrier en 1873 et était devenue un chien de show (exposition de beauté), les Champions se succèdent: Greenhill Wonder <1890) White Wonder et Woodlete Prio (1849) ou Bloomsbury young King (1904) qui porte les oreilles en rose depuis l’interdiction de Iessoreillage (1895). La véritable tête bombée ou "down face" qui fait l’originalité de la race, n’apparaîtra de manière aussi exagérée que celle que nous connaissons maintenant chez l’étalon "Lord Gladiator" en 1918. Le Staffordshire Bull Terrier, véritable bête de combat avec une tête proche de l’ancien Bulldog, s’était transformé en un élégant animal de compagnie qui au début était de grande taille puis en vint à avoir une variété de petit gabarit au XIXe siècle, il devint le Bull Terrier miniature (que l’on rajouta au standard du Kennel Club en 1943). C’est d’ailleurs après la Seconde Guerre Mondiale que la race allait prendre sa véritable expansion dans tous les pays du monde.


Dernière édition par le Sam 3 Nov - 8:22, édité 1 fois
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Message  Nounours Sam 3 Nov - 1:06

Standard du Bull-Terrier
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Standard du Bull-Terrier

CARACTÈRE
De tempérament égal, il est soumis aux ordres. Bien qu'obstiné, il est particulièrement gentil avec les gens. Affectueux, joueur, et très actif, avec même un côté "clown" sympa. Pas aboyeur, il peut passer sa journée à dormir puis aura son petit quart d'heure de folie le soir. On a parfois du mal à cerner le comportement de ce chien sympa et atypique. A l'image de l'American Staffordshire, il a également besoin d'une bonne sociabilisation avec les autres chiens dans les premières phases de son existence. Son éducation doit être bien menée dès son plus jeune âge. Elle sera basée sur le jeu et la récompense. La fréquentation d'un Club Canin et la pratique d'une activité (Agility, Flyball, etc...) sont recommandées.

VARIÉTÉS
Bull-Terrier Standard et Bull-Terrier miniature.

DIVERS
Cette race est l'une des moins mordeuses parmi les Terriers, du moins en ce qui concerne l'homme.
Durée moyenne de vie : 12 ans.

SANTÉ
Malgré son apparence robuste, le bull présente souvent des problèmes de peau: allergies, boutons... coup de soleil!
D'autres points faibles sont à souligner: articulations fragiles, anomalies rénales... et encore quelques cas de surdité chez les chiens blancs.


STANDARD
FCI N° 11 du 02.02.98 - Traduction : Prof. R. Triquet.

ASPECT GÉNÉRAL
Bâti en force, musclé, bien proportionné et actif. L'expression est vive, résolue et intelligente. Il est unique par son chanfrein descendant de sa tête ovoïde. Quelle que soit sa taille, les caractères sexuels des mâles et des femelles doivent être marqués.
Les variétés Standard et Miniature ne différent que par les dimensions et quelques nuances de caractère.
- Bull-Terrier Standard
Poids : Mâle de 30 à 40 kg. Femelle de 20 à 30 kg.
Taille : Mâle de 45 à 50 cm. Femelle de 40 à 50 cm.
- Bull-Terrier Miniature
Poids : environ 15kg.
Taille : Moins de 35,5 cm.
Les poids et taille ci-dessus sont donnés à titre indicatif. Il n'y a pas vraiment de limite de poids ni de taille pour le Bull-Terrier standard. Le Bull-Terrier miniature ne doit pas dépasser 14 pouces au garrot (soit 35,5 cm).
Le chien doit donner l'impression d'avoir le maximum de substance par rapport à sa taille, en tenant compte de la qualité du sujet et du sexe. Dans tous les cas le chien doit être bien proportionné.

ROBE
Peau : elle épouse parfaitement la forme du corps.
Poil : Le poil est court, plat, uni, dur au toucher et bien luisant. Le chien peut présenter en hiver, un sous-poil de texture douce.
Couleur : Chez les chiens blancs, la robe est d'un blanc pur. La pigmentation de la peau et les marques en tête ne constituent pas des défauts. Chez les chiens de couleur, la couleur doit prédominer sur le blanc. A égalité des autres points, le bringé doit avoir la préférence. Le bringé noir, le rouge, le fauve et la robe tricolore sont admis. La robe blanche mouchetée ou truitée est un défaut. La robe bleue et la robe foie (marron) sont à rejeter.

TÊTE
La tête est longue, forte, pleine de substance jusqu'au bout même du museau mais elle n'est pas grossière. Vu de face elle est ovoïde et parfaitement remplie, sa surface étant exempte de creux ou de dépressions. Le profil s'incurve doucement vers le bas, du sommet du crâne à la truffe.
- Région crânienne
Crâne : La partie supérieure du crâne est presque plate d'une oreille à l'autre.
- Région faciale
Truffe : Noire; à l'extrémité elle est inclinée vers le bas. Les narines sont bien développées.
Lèvres : De lignes pures, serrées.
Mâchoires / Dents : La mâchoire inférieure est forte et épaisse. Les dents sont saines, nettes, fortes, de bonne taille et parfaitement implantées. Elles offrent un articulé parfait, régulier et complet en ciseaux, c'est à dire que les incisives supérieures recouvrent les inférieures dans un contact étroit et sont implantées à l'équerre par rapport aux mâchoires.
Yeux : Les yeux paraissent étroits, disposés obliquement, triangulaires, bien enfoncés dans les orbites, noirs ou d'un brun aussi foncé que possible de façon à paraître presque noirs; ils ont un éclat perçant. La distance de la truffe aux yeux dit être sensiblement supérieure à celle des yeux à l'occiput. Les yeux bleus en totalité ou en partie sont un défaut.
Oreilles : Petites, minces et rapprochées; le chien doit pouvoir les tenir bien droites et elles doivent alors se dresser verticalement.

COU
Le cou est très musclé, long, avec un profil supérieur galbé. Il va en s'amincissant des épaules vers la tête. Il est exempt de fanon.

CORPS
Bien arrondi avec des côtes bien cintrées; du garrot à la région sternale, la hauteur de la poitrine est grande, de sorte que celle-ci est plus près du sol que le ventre.
Dos : Court et fort. La ligne de dessus est horizontale derrière le garrot. Elle forme une courbe ou arcure légère sur le rein.
Rein : Large et bien musclé.
Poitrine : Vu de face, le poitrail est large.
Ligne du dessous : De la région sternale au ventre, s'incurve gracieusement vers le haut.

QUEUE
Courte, attachée bas, portée horizontalement. Epaisse à la base, elle s'amenuise en une fine pointe.

MEMBRES ANTÉRIEURS
Ils doivent avoir l'ossature ronde la plus forte et la plus robuste de façon que le chien soit solidement planté. Ils offrent un parallélisme parfait. Chez le chien adulte, la longueur des antérieurs, du coude au sol, doit être approximativement égale à la hauteur de poitrine.
Epaules : Fortes et musclées sans être chargées. Les omoplates sont larges, plates et bien attachées contre la paroi thoracique. Elles doivent présenter de bas en haut, une très nette inclinaison vers l'arrière de leur bord intérieur, en format un angle presque droit avec le bras.
Coudes : Tenus droits et solides.
Métacarpes : d'Aplomb.

MEMBRES POSTÉRIEURS
Les membres postérieurs sont parallèles lorsqu'ils sont vus de derrière.
Cuisses : Musclées.
Grasset : Bien coudé.
Jambes : bien développées.
Jarret : Bien angulé.
Métatarses : Court et forts.

PIEDS
Ronds et compacts; les doigts sont bien cambrés.

ALLURES, MOUVEMENT
En action, le chien donne l'impression d'être bien soudé, couvrant le terrain d'une allure régulière et facile à grandes enjambées dégagées, d'un air preste qui lui est caractéristique. Au trot, les membres se déplacent en restant parallèles, qu'ils soient vus de face ou de derrière. Ils ne convergent vers une ligne médiane que lorsque la vitesse augmente. Les antérieurs ont une bonne extension et les postérieurs, par leur action régulière au niveau des hanches et la bonne flexion des grassets et des jarrets, donnent beaucoup d'impulsion.

DÉFAUTS
Tout écart par rapport à ce qui précède doit être considéré comme un défaut qui sera pénalisé en fonction de sa gravité.

N.B. Les mâles doivent avoir deux testicules d'apparence normale complètement descendus dans le scrotum.
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