AMERICAN BULL-DOG....

**Nounours** Sam 3 Nov - 0:50

L'HISTOIRE DE L'AMERICAN-BULLDOG DIT LE BOULAM....

Les chiens de type Dogue, présents sur l'Ancien continent, ont un rôle de travail et de protection. Ils aident à la conduite des bovins, mais excellent aussi dans celui de gardien et de protecteur des biens. Ces "dogues", massifs, sportifs et puissants, étaient aussi utilisés pour la chasse au gros gibier et pour l'organisation de combats contre des taureaux. Cette pratique sera interdite, mais continuera "sous le manteau" jusqu'au début du XIXème siècle.
Le Bouledogue Américain a pour ancêtre le Old English Bulldog, originaire d'Angleterre. Le OEB est un chien de travail apprécié pour ses qualités exceptionnelles auprès des bovins. Vers 1835 et la loi interdisant les combats notamment, le chien de travail et particulièrement l'OEB perd de son intérêt. En même temps, la vie des Anglais change et s'améliore. Les centres d'intérêt et les loisirs diffèrent. Le chien prend peu à peu, comme dans beaucoup de pays une place différente.
Apparaît un nouveau "sport", celui des expositions canines. L'OEB est alors "travaillé" pour obtenir des races aptes à se présenter dans ces fameuses expositions.
L'OEB est croisé avec plusieurs autres races, en Allemagne avec le Bullenbeisser pour donner naissance au Boxer, avec l'English Mastiff qui donnera le jour aux Bullmastiffs, mais aussi avec le White fighting English Terrier, pour créer un Bull-terrier mix, plus sage.
Le Stafforshire Bull Terrier prendra un peu de ce sang de Bull Terrier mix, prémices de L'American Staffordshire Terrier, (AMSTAFF), et de l'American Pit Bull Terrier, (qui prendra aussi dans son évolution, du sang de Bouledogue Américain).
En Angleterre, un croisement sera opéré avec le Pug pour obtenir un chien "plus raisonnable", le Bulldog Anglais.
Mais, il faut noter ici, que le chien de type dogue que l'on évoque, n'existe plus réellement à ce jour sous sa forme originelle.
Lors des expéditions vers la nouvelle Amérique, de nombreux colons ont emmené avec eux ces chiens puissants et sûrs.
Ils débarquent sur les côtes sud des Etats-Unis, à Savannah ou Charleston, (Géorgie, Alabama, Floride, Tennessee, Caroline du sud).
Naturellement l'OEB retrouve un rôle identique outre atlantique pour aider à la conduite des bovins, à la chasse et évidemment dans le rôle de gardien et de protecteur des biens, sans être pour autant exclus de combats cruels, encore.
Il faut dire que l'OEB est vraiment puissant, qu'il n'a peur de rien, qu'il est courageux. Il est capable de mettre une vache à terre en l'attrapant par les nasaux et constitue un rempart efficace contre les coyotes, ours, lynx et autres loups du nouveau monde.
D'un poids de 25 à 30 kgs, le Bouledogue Américain de 1735 est plus petit que celui décrit en 1933, 27 à 45 kg, un nez plus long, ce qui lui offre une meilleure respiration pour le travail.
Très athlétique, musclé et habille, il est plus haut sur pattes, plus léger, mais très tenace et courageux.
Au départ, le Bouledogue Américain, (BA), était baptisé du nom des différentes zones de présence et de ses origines , White English, Old English Whites, Old country Bulldogs, Old Southern Whites, Alabama Bulldogs, Georgia Giants ou encore American Pit Bulldogs.
Cependant, un phénomène équivalent à celui d'Angleterre survient. Pendant une centaine d'années, l'OEB décline, comme son "utilité".
Dans les années 50 et 60, le BA est encore bien assimilé au White English Bulldog, il est indéniable qu'aux USA, le BA est un chien du Sud.
Juste après la deuxième guerre mondiale, JD JOHNSON sauve la race de l'extinction par un travail acharné. Sans son intervention, on peux penser valablement que la race n'existerait plus aujourd'hui.
Il sera suivi quelques années plus tard, par des éleveurs comme d'Allan Scott, JM Ashley, George Lee Williamson, WC Bailey et Joe Painter, Louis Hegwood et Calvin Tuck.
Son évolution aux USA s'accélèrera vraiment dans les années 70, sous l'impulsion de, JD JOHNSON, Allan SCOTT et Joe PAINTER.
Il se dénommait à ce moment là, American Pit Bulldog.
JD JOHNSON et Allan SCOTT dépose d'ailleurs en 1970, le premier standard au National Kennel Club sous le nom d'American Pit Bulldog, et quelques années plus tard, (fin des années 70), prendra le nouveau nom d'American Bulldog, afin d'éviter les comparaisons systématiques avec le mauvais "passé" du combattant des rings, le Pit Bull.
A ce moment là, le type BA est déjà très proche de l'actuel.
La ligne Johnson ou Type Bully, (Classic Class) :
JD Johnson reçoit son premier chien FROSTY à la fin des années 50, de son père, éleveur de Bulldog Anglais.
Il fondera cependant, sa lignée avec Dick the Bruiser, un chien de souche Old Southern Whites.
Il recherche un type puissant, musculeux et ossu, avec une mâchoire large et des lèvres pendantes. Ces chiens pesaient 40 à 45 kg.
A la fin des années 70, il croise sa lignée avec du Bulldog Anglais, ses deux femelles King's Lady Grace et Johnson's sugar doll, avec le Bulldog anglais West Champ's high hopes. Il obtiendra notamment Sugar Doll 3 et Bullmead's Queen.
Dans les années 80, la lignée devient plus massive et présente une forte capacité au travail. Les chiens pèsent environ 50 à 70 kg.
Ils vivent en moyenne 8 ans et atteignent parfois 12 ans. Un de ses chiens très connu est le fameux Incredible Mean Machine, qui avait 1/3 de sang de Bulldog Anglais.
JD Johnson crée sa propre race, la "Johnson American Bulldog" avec son propre label et se désolidarise d'Allan Scott, qui croise ses chiens en dehors de la ligne pure du JOHNSON, (pitbull).
La ligne Scott ou Type Standard, (Performance Class) :
Allan Scott a utilisé des lignées plus larges que celles de Johnson, en trouvant à travers les US, des chiens et des chiennes différents.
Cependant, il faut noter qu'il démarre grâce au don de 2 chiennes qui lui seront offertes par JD JOHNSON.
Il fondra sa lignée avec Mac the Masher, (chien acheté à JM Ashely, demeurant en Alabama - pays du Old Southern Whites).
Ses chiens sont moins ossus que ceux de Johnson, plus fin et un peu plus haut sur pattes.
Cette lignée pesant entre 30 à 45 kg était aussi plus agressive, afin de répondre à son emploi depuis des dizaines d'années, le travail auprès des bovins et des porcs.
Il avait des BA excellents, comme son chien fondateur Mac The Masher, mais aussi Dixie Man et Dixie Belle.
Dixie Man qui comptera beaucoup pour A Scott, sera le 1er BA de très haut niveau à être champion. A sa mort, Allan Scott "aura le cœur brisé" et s'arrêtera pendant quelques années.
Il avait des BA excellents, comme son chien fondateur Mac The Masher, mais aussi Dixie Man et Dixie Belle.
Dixie Man qui comptera beaucoup pour A Scott, sera le 1er BA de très haut niveau à être champion. A sa mort, Allan Scott "aura le cœur brisé" et s'arrêtera pendant quelques années.
Profitant du renom de Johnson et de Scott, de nombreux éleveurs comme Hines, Kerschner, Larry Koura, Stover, Williamson, Steve Leclerc et Lemuel Miller, produisent du BA sur la base cependant des critères du type Standard de Scott. Les chiens pèsent en moyenne 36-45 kg, pour 27-36 kg pour les femelles.
Ils sont très athlétiques, agiles, très équilibrés et harmonieux. Bons chiens de travail, ils n'en sont pas moins de très bons protecteurs, (contre les loups etc...) et de très bons gardiens.
Monsieur Williamson :
George Lee Williamson était proche d'Allan Scott. Il travaillera longtemps avec WC Bailey. Il décède en 1990, après avoir beaucoup oeuvré pour la race.
La ligne est très proche du type Standard / Allan Scott et GL Williamson reste un grand nom du BA.
Monsieur Joe Painter :
Associé à Margentina, Tappe et d'autres éleveurs, J Painter développe une lignée un peu à part. Les chiens sont plus petits, 25 à 35 kg, puissants et actifs.
Cette lignée sera à priori, mélangée avec des American PitBull Terrier et sera employé pour des combats de chiens, ce qui nuira à son image.
Un 50 / 50 Johnson/Scott :
Kyle Symmes, (Affixe Sure-Grip), tente le croisement des 2 lignées majeures, la Johnson et la Scott. Il crée une race hybride ou mixte.
L'objectif étant de prendre le meilleur des lignées pour un Bouledogue Américain -haut gamme-. Il trouve le succès avec ses chiens et particulièrement avec Symmes' Bulldog Drummond, Sure-Grip's Freddie Kruegger et Sure-Grip's Rattler.
A côté de ces lignées, on trouve encore les vrais Old Bulldog dans les fermes, (Old Southern Whites ou White English Bulldogs), chiens élevés par des fermiers qui ne cherchent pas une caractéristique particulière, mais bien une aptitude aux besoins spécifiques des fermes, (protection et travail). Citons notamment l'élevage de Joshua. (Joshua Kennels)

Le Bouledogue Américain et la Loi du 6 janvier 1999 :

Le Bouledogue Américain, même non lof n'est pas concerné par la loi de janvier 1999. En effet, il ne répond pas aux critères morphologiques décrits pour les chiens non lof.
Il n'est cependant pas utile de pratiquer les naissances en dehors du LOF, ni d'ailleurs de pratiquer des naissances à outrance.
Cela nuit à la race que l'on aime et conduit à remplir inutilement et bêtement les refuges.....
Pensez-y !!
AMERICAN BULL-DOG.... 11516210