LE BOXER....

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Histoire du boxer

Le boxer est officiellement reconnu depuis peu (1895), malgré cela ses origines remontent à des ères plus lointaines, aux palafittes.

De la classe des molosses, celui ci comme les autres est un descendant très lointain du Mâtin tibétain. Leur première apparition européenne fût observée en Allemagne. Il était appelé le Bullenbeisser (mordeur de taureaux).

Au 18ème siècle l'homme ne possédait pas un chien comme animal de compagnie, mais il avait un chien utile tous les jours.

Les commerçants ambulants arpentaient les sentiers mal fréquentés, pour leurs activités ils se servaient de chiens, de garde du corps, de solides défenseurs qui pouvaient protéger leurs charrettes et leurs biens, or à l'époque cette tache était vraisemblablement dévolue au Bullenbeisser.

Les enfants devenaient à leurs tours marchands ambulants, reprenant fièrement le travail de leurs ainés, et les chiens eux restaient aux côtés de ces familles. Ainsi la race se reproduisait souvent dans la consanguinité, laissant supposer une race pure.

Avec le développement des transports qui faisaient disparaître les marchands ambulants, le Bullenbeisser subissait des transformations par croisement, sa taille était réduite de façon non négligeable et son agressivité augmentait.

Le premier homme à s'intéresser à notre chien fût l'officier Viennois Roberth Friederich, ce dernier cynophile souhaita retrouver le véritable Bullenbeisser.

A la fin du 19ème siécle, notre chien était devenu le Bierboxer (chien des brasseurs), il fut accouplé avec les bouledogues anglais de l'époque qui ressemblaient à nos boxers actuels.

Aidé de Erald Konig et de Rudolf Hopner, Roberth arriva à "creer" le premier Boxer, Flocki était né. Certes il n'était pas vraiment beau, le museau était long, avait une mâchoire de crocodile , était court sur pattes. Mais l'année suivante, les cynophiles eurent un engouement pour ce boxer qu'il fit sa première apparition dans une exposition canine.

Konig fut le premier juge, en 1902 le standard officiel fut établi, il évolua au fil du temps, pour les tailles, les couleurs; en 1985 la dernière modification majeure était l'inscription de l'oreille entière suite aux lois contre l'amputation des oreilles.

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Le standard du boxer
Le standard, c'est à dire la description des caractéristiques morphologiques d'une race, est rédigé, par convention internationale, par la nation à laquelle on attribue l'origine de la race elle-même.

Le standard du Boxer est donc allemand. Celui dont sont extraits ces points principaux est le standard FCI du 5 juin 1993.


ASPECT GENERAL

Le Boxer est un chien de taille moyenne, à poil ras, d'aspect robuste, présentant une construction carrée et une forte ossature. La musculature, sèche et très développée est extrêmement esthétique. Ses mouvements sont souples, pleins de noblesse et de force.

PROPORTIONS

Longueur du corps par rapport à la hauteur au garrot. La construction du corps doit s'inscrire dans un carré. Cela signifie que les lignes qui la délimitent doivent former un carré : l'une de ces lignes, horizontale, suit le dos. Les deux autres sont verticales, l'une passant par la point de l'épaule et l'autre par la point de l'ischion. (...)
Hauteur de la poitrine par rapport à la hauteur au garrot. La longueur de l a poitrine doit être égale à la moitié de la hauteur au garrot. (...)
Longueur du museau par rapport à la longueur du crâne. La proportion entre la longueur du nez (mesuré de l'angle interne de l'oeil jusqu'à la pointe de la truffe) et la longueur du crâne (mesuré de l'angle interne de l'oeil à la pointe de l'occiput) doit être de 1 pour 2.

COMPORTEMENT ET CARACTERE

Le Boxer doit avoir les nerfs solides, être sûr de lui, calme et équilibré. Son caractère revêt une importance fondamentale et il faut y consacrer la plus grande attention, surtout dans le domaine de l'élevage.

Le Boxer se dresse facilement, grâce à sa grande docilité, à son ardeur et à son courage, ainsi qu'à son tempérament et à ses aptitudes olfactives. Il est aussi précieux en tant que chien de compagnie qu'en tant que chien utilitaire et de défense. Son caractère franc et loyal, exempt de toute fausseté, reste inchangé jusqu'à la vieillesse.


STANDARD :


LA TETE

C'est sa tête qui confère au Boxer tout son caractère typique. Elle doit être bien proportionnée au reste du corps et ne paraître ni trop légère, ni trop lourde.

Le museau doit être le plus large et le plus puissant possible. La beauté de la tête est déterminée par le rapport harmonieux entre le museau et le crâne.

Quel que soit l'angle sous lequel on le regarde, de face, de haut ou de profil, le museau doit toujours paraître proportionné au crâne, c'est à dire ne jamais être trop petit.

La tête doit être sèche, et donc sans aucune ride ou pli. En revanche, il est normal que des rides se forment sur le front, lorsque le chien dresse les oreilles, ou, si les oreilles sont entières, lorsque le chien est attentif.

Les rides qui partent de la racine du museau, de chaque côté, sur les babines, doivent quant à elles être visibles.

Le masque sombre doit se limiter au museau et se détacher nettement de la couleur de la tête, pour ne pas assombrir l'expression de la face.

REGION DU CRANE

Le crâne doit être le plus étroit et cubique possible. Il est légèrement bombé, ni trop court, ni en boule, ni trop plat, ni trop large ou pourvu d'un occiput trop relevé. Le sillon frontal est légèrement marqué : il ne doit pas être trop profond, surtout entre les yeux.

Stop : entre le front et le chanfrein, un angle net. Le chanfrein ne doit pas rentrer vers le front, comme chez le Bouledogue, mais ne doit pas non plus tomber en avant.

REGION FACIALE

Truffe : large, noire, aux narines bien ouvertes, l'extrémité de la truffe se trouve un peu plus haut que la racine.

Museau : il doit être fortement développé, dans les trois dimensions de l'espace, c'est à dire ne sembler ni en pointe, ni étroit, ni court, ni plat. Son aspect est déterminé par : la forme des mâchoires, l'implantation des canines, la forme des lèvres.

Les canines sont implantées espacées les unes des autres et sont de bonne longueur : c'est pourquoi le bas du museau, vu de face, est large, presque carré, et forme un angle carré avec le dos du nez.

Devant les dents, le bord de la lèvre supérieure se pose sur le bord de la lèvre inférieure. Le menton, formé par la partie recourbée vers le haut de la mâchoire inférieure, ne doit pas dépasser exagérément sur la lèvre supérieure, ni disparaître en dessous. De face, comme de profil, le menton doit être bien marqué.

Lorsque la bouche est fermée, les canines, les incisives et la langue ne doivent absolument pas dépasser de la mâchoire inférieure.

Lèvres : les lèvres complètent la forme du museau. La lèvre supérieure est épaisse et gonflée et c'est elle qui remplit l'espace laissé vide par la proéminence de la mandibule : elle est soutenue par les canines.

Dentition : les mâchoires ne se ferment pas l'une sur l'autre, mais la mâchoire inférieure dépasse la mâchoire supérieure et avance légèrement vers le haut. Le Boxer doit donc être prognathe.

La mâchoire supérieure est large à son point d'attache avec le crâne et ne s'affine que très légèrement vers l'avant. La dentition est forte et saine. Les incisives sont disposées en ligne droite, le plus régulièrement possible, les canines sont bien espacées les unes des autres, et sont plantées solidement.

Joues : le développement des joues doit être en rapport avec la puissance des mâchoires, sans être toutefois trop gonflées. Les joues ont au contraire tendance à se fondre au museau, formant une rondeur légère.

Yeux : les yeux, sombres, ne doivent être ni trop petits, ni globuleux, ni enfoncés dans les orbites. Ils expriment l'énergie et l'intelligence, sans jamais avoir d'expressions rusées ou traîtres. Les bord des paupières doit être de couleur sombre.

Oreilles : leur attache est haute, elles sont taillées en pointe, de longueur moyenne, portées à la verticale, pas trop larges à la base.

Les oreilles non amputées doivent être de bonnes dimensions, plus petites que grandes, fines au toucher. Bien écartées l'une de l'autre, attachées au point le plus haut de chaque côté du crâne, elles descendent près des joues, lorsque le chien est au repos. Lorsque l'attention du chien est en éveil, les oreilles se déplacent vers l'avant, formant un pli bien net.

COU

Sa ligne supérieure dessine, en partant d'une nuque bien marquée, une courbe élégante jusqu'au garrot. Le cou doit être assez long, rond, puissant, musclé et sec.

Sec signifie clairement " sans peau lâche et sans trace de fanon " ; en réalité, il n'est pas facile de trouver des chiens dont la peau, dans la partie inférieure du cou, soit absolument tendue.

CORPS

Carré. Le tronc s'appuie solidement sur des membres droits et robustes.

Garrot : il doit être bien marqué.

Dos : tout le dos, y compris les reins, doit être court, solide, droit, large et fortement musclé.

Croupe : légèrement inclinée, elle est arrondie et large.

Thorax : il est profond et descend jusqu'au cou : sa profondeur doit être égale à la moitié de la hauteur au garrot. Les côtes sont bien arrondies, sans toutefois ressembler à un tonneau, et descendent très en arrière.

Ligne du ventre : elle dessine une courbe élégante, vers le postérieur.

Queue : son attache est plutôt haute, elle est taillée très courte et doit être portée vers le haut.

MEMBRES ANTERIEURS

Vus de face, les membres antérieurs, verticaux et parallèles, doivent présenter une forte ossature.

Epaules : longues et obliques, bien attachées au thorax, elles ne doivent pas être trop chargées de muscle.

Bras : assez long, il forme un angle droit avec l'omoplate.

Coude : il ne doit être ni trop serré contre le thorax, ni trop décollé.

Avant-bras : vertical, long, sec et bien musclé.

Carpe : fort, bien marqué, il ne doit pas être trop bombé.

Métacarpe : court, il est à peu près perpendiculaire au sol.

Pieds : ils sont petits, ronds, leurs doigts sont bien fermés et leurs coussinets sont durs.

MEMBRES POSTERIEURS

Très musclés, avec une musculature sèche et très évidente.

Cuisse : elle est longue et large. Les angles des articulations de la hanche et du genou doivent être le moins possible fermés.

Genou : en station debout, le genou doit se pousser vers l'avant, jusqu'à atteindre la ligne verticale imaginaire tracée de la proéminence de la hanche jusqu'au sol.

Jambe : très musclée.

Jarret : fort, bien marqué, il n'est pas proéminent. L'angle du jarret doit être d'environ 140° .

Métatarse : court, il est légèrement incliné (environ 95 - 100° par rapport au sol).

Pieds : ils sont un peu plus longs que les antérieurs. Les doigts sont bien fermés et les coussinets sont durs.

ALLURE

Vive, pleine de force et de noblesse.

PEAU

Sèche, élastique et sans plis.

ROBE

Qualité du poil : il doit être ras, dur, brillant et très adhérent à la peau.

COULEUR

Fauve ou bringé. Les nuances du fauve vont du jaune clair au rouge cerf foncé, mais les tonalités intermédiaires sont les meilleures (le rouge-jaune).

Le masque facial est noir. La variété bringée présente, sur un fond fauve (dans les tonalités déjà indiquées), des raies plus sombres, ou carrément noires, qui suivent le sens des côtes. Les raies doivent se détacher nettement du fond. Les taches blanches ne sont pas à exclure, elles peuvent même avoir un effet plutôt plaisant.

Les Boxers entièrement blancs ne sont pas admis par le standard.

TAILLE ET POIDS

Mâles : de 57 à 63 cm.

Femelles : de 53 à 59 cm.

Poids : chez les mâles, il est supérieur à 30 kg (pour une taille d'environ 60 cm) ; chez les femelles, il est d'environ 25 kg (pour une taille d'environ 56 cm).

DEFAUTS

Comportement et caractère : agressivité, malignité, caractère timide, peureux, caractère manquant de tempérament et peu sûr de soi.

Tête : Manque de noblesse de l'expression, expression sinistre, tête de Pinscher ou de Bouledogue, bouche baveuse, dents trop longues et visibles, museau trop pointu ou trop léger, chanfrein tombant, nez de cuir (c'est à dire truffe lisse, brillante, non granulée), truffe changeant de couleur selon les conditions atmosphériques, truffe trop claire, yeux clairs, yeux ronds de rapace, paupière dépigmentée, oreilles mal amputées, oreilles flottantes, semi-droites ou droites (lorsqu'elles sont entières), oreilles en "chou fleur", torsion ou déviation latérale de la mâchoire inférieure, implantation défectueuse des dents, dentition faible ou défectueuse à la suite d'une maladie.

Cou : court, trappu, avec fanon ou peau lâche.

Corps : poitrine trop ouverte, thorax trop descendu, dos mal inséré, dos de carpe, dos cambré, maigreur excessive; reins trop longs, étroits, mal attachés à la croupe; croupe tombante; bassin étroit; ventre tombant; flancs bombés; attache de la queue trop basse.

Membres antérieurs : aplombs dits "à la Louis XV"; épaules mal insérées; coudes décollés du corps; carpe faible; pieds de lièvre; pieds ouverts, plats.

Membres postérieurs : musculature trop faible; membres présentant un angle trop ou trop peu important; jarrets de vache ou en tonneau; jarrets fermés; pieds de lièvres; éperons; pieds plats.

Mouvements : pas de l'oie; mouvement couvrant trop peu de terrain; pas amble.

Couleur du poil : masque dépassant le seul museau; raies trop proches ou trop lointaines les unes des autres; fond du manteau de couleur sale; couleurs mélangées entre elles; répartition inésthétique des taches blanches, par exemple une tête entièrement blanche ou blanche sur un côté; autres couleurs que celles citées par le standard ( y compris le blanc s'il couvre plus d'un tiers de la robe ).

N.B : les mâles doivent posséder deux testicules parfaitement visibles, d'aspect normal et bien descendus dans le scrotum.