Basta et la Giardiose
2 participants
Page 1 sur 1
Basta et la Giardiose
Basta a été atteind a 2 mois par une grave maladie qui est la Giardiose et a falli y rester car la Giardiose est une maladie que fous en l'air la flore intestinale. Mais heureusement nous nous en sommes aperçu très tôt donc il n'y a pas eu de complication. Tous ça pour dire que les vétos, Basta connaît!
b-a-s-t-- Invité
Re: Basta et la Giardiose
c est quoi cette maladie?
delf- Modérateur
-
Nombre de messages : 1118
Age : 43
Localisation : grenoble
Emploi/loisirs : agent cynophile
Date d'inscription : 14/10/2007
Re: Basta et la Giardiose
colton a écrit:delf a écrit:c est quoi cette maladie?
je connais pas la gardiose
delf- Modérateur
-
Nombre de messages : 1118
Age : 43
Localisation : grenoble
Emploi/loisirs : agent cynophile
Date d'inscription : 14/10/2007
Re: Basta et la Giardiose
document d'information car cette maladie se transmet aux hommes par voie orale :
AGENT
Giardiose
Giardiose Giardia intestinalis principalement, mais aussi G. muris
(parasite rongeurs, oiseaux, reptiles), G. duodenalis
(parasite oiseaux, reptiles, mammifères, Hommes).
Protozoaire présent sous deux formes :
- trophozoïte (15x10 mm pour une épaisseur de 2 à 4
µm) mobile,
- kyste (7x10 µm).
Culture sur milieux HSP1 et HSP3 de MAYER, sur
milieu de KEISTER modifié (facteurs de
croissance, …). L’incubation se réalise à 37°c.
Ils peuvent également être cultivés sur tissus
fibroblastiques de poulet.
Les kystes, résistants au froid, survivent plus de trois
mois dans l’environnement humide ou dans l’eau. Ils
sont en revanches sensibles à la dessiccation et sont
détruits par des températures supérieurs à 50°c.
EN BREF
Les Giardia sont des
protozoaires parasites de
l’intestin grêle et du gros
intestin. La maladie est
contractée après ingestion de
kystes.
C’est une zoonose majeure,
cependant, peu de cas de
giardiose d’origine simienne
ont été relatés chez les
animaliers.
EPIDÉMIOLOGIE
Répartition géographique
Elle est cosmopolite.
Espèces infectées
- rongeurs,
- chiens, chats,
- bovins, ovins, caprins, élans,
- oiseaux (héron bleu et héron vert),
- primates non humains :
- singes écureuils : Saïmiri sciureus,
- capucins : Cebus,
- singes hurleurs : Alouatta sp.
- babouins : Papio sp.
- lémurs : Lemur sp.
- rhésus : Macaca mulatta,
- gibbons : Hylobates lar,
- chimpanzés : Pan troglodytes,
- gorilles: Gorilla gorilla,
- orang outans : Pongo pymaeus,
- ouistitis : Callithrix jacchus.
- Hommes.
Réservoir
L’Homme est le principal réservoir de la giardiose
humaine.
Les animaux constituent probablement un réservoir
auxiliaire d’infection pour l’Homme.
■ Répartition
mondiale
Synonymie : lambliose.
CENTRE NATIONAL
DE LA RECHERCHE
SCIENTIFIQUE
CENTRE NATIONAL
DE LA RECHERCHE
SCIENTIFIQUE
singes,
homme
singes,
homme
MALADIE CHEZ L’ANIMAL
Symptôme
On observe des diarrhées et des douleurs
abdominales chez les singes écureuils. On a parfois
du sang dans les selles et un prolapsus rectal. Parfois,
l’infestation est asymptomatique.
On peut également observer de la stéatorrhée, de la
flatulence, de l’anorexie et des nausées.
Un amaigrissement important, une déshydratation et
une hypothermie sont également possibles.
Diagnostic
Identique à celui réalisé chez l’Homme.
Traitement
Chez les primates non humains, on a utilisé le
métronidazole (50mg/kg pendant 5 à 10 jours) avec
des soins systématiques.
TRANSMISSION
Sources de contamination
de l’Homme
Ce sont les kystes excrétés par les animaux infestés
(y compris les porteurs asymptomatiques) dans le
milieu extérieur qui constituent la source majeur de
contamination.
Matières virulentes
Principalement l’eau de boisson, mais aussi les
aliments solides contaminés par les fécès.
La dose infectante minimale est faible ; aux alentours
de 25 à 100 kystes, or les individus atteints éliminent
jusqu’à 900 kystes par jour.
Voie de pénétration
Par voie digestive
Modes de transmission
Par voie orale.
p p
Giardiose
- Sérologique : à partir du sérum, on utilise l’ELISA
par exemple.
- Différentiel : il faut écarter les pathologies
suivantes : shigellose, salmonellose,
campylobactériose, infection à Escherichia, rotavirose
et coronavirose, strongyloïdose, infection à Entamoeba.
Traitement
Les dérivés nitro-imidazolés sont habituellement
efficaces en une cure (activité d’environ 85%). Ces
médicaments présentent des effets secondaires tels
que nausées, lassitudes, troubles gastro-intestinaux,
…
Des phénomènes de résistance ont été rapportés.
La quinacrine est efficace. De nouvelles molécules
sont en vue sans toutefois avoir d’AMM pour le
traitement de la giardiose.
MALADIE CHEZ L’HOMME
Description de la maladie
L’infection est très généralement asymptomatique.
L’incubation a une durée très variable et les
symptômes peuvent précéder d’un ou deux jours
l’émission des premiers kystes.
Les signes généraux parfois observés sont les
suivants :
- fatigue générale,
- nonchalance voire abattement,
- ralentissement de la croissance,
- perte de poids malgré un appétit normal,
- de l’urticaire.
Les signes digestifs sont les suivants :
- syndrome de maldigestion, malabsorption,
- diarrhées abondantes, nauséabondes,
accompagnées de ténesme,
- des lipides, parfois du sang en nature ou du mucus
trouvé dans les fécès.
Du point de vue pratique, il faut donc penser à une
giardiose chez un malade qui est nauséeux et émet
des selles pâteuses.
Diagnostic
- Mise en évidence du parasite : (méthode la plus
utilisée). On réalise des examens coprologiques ; il
faut collecter des selles pendants plusieurs jours car
l’excrétion des kystes est intermittente. Il existe
désormais également des tests d’identification
d’antigènes solubles de Giardia dans les selles.
PRÉVENTION
Chez l’animal
Prophylaxie : traiter
systématiquement les animaux
infestés.
Chez l’homme
Prévention individuelle : il faut
respecter les règles d’hygiène de
base :
- avoir une bonne hygiène
individuelle,
- vérifier la qualité de l’eau bue,
- consommer les légumes cuits,
- utiliser des vêtements
protecteurs et des gants,
- ne pas boire, ni manger dans les
locaux où se trouvent les animaux
de laboratoires .
- se laver les mains après les soins
aux animaux.
Prévention médicale : le taux de
Clostridium et de kystes étant
corrélés, la présence de Clostridium
perfringens est un indicateur de la
présence de kystes.
Prophylaxie médicale : traiter
systématiquement les individus
atteints.
Références :
- ACHA P.N. ; SZYFRES B. :
Zoonoses et maladies
transmissibles communes à
l’Homme et à l’animal. O.I.E. 1989.
- E. PILLY, Maladies infectieuses et
tropicales - 19ème édition 2004.
- Thèses vétérinaires : LODDE S.,
Toulouse, N° 98-TOU3-4051, 1998.
CENTRE NATIONAL
DE LA RECHERCHE
SCIENTIFIQUE
CENTRE NATIONAL
DE LA RECHERCHE
SCIENTIFIQUE
j'éspère que cela vous aide a comprendre
AGENT
Giardiose
Giardiose Giardia intestinalis principalement, mais aussi G. muris
(parasite rongeurs, oiseaux, reptiles), G. duodenalis
(parasite oiseaux, reptiles, mammifères, Hommes).
Protozoaire présent sous deux formes :
- trophozoïte (15x10 mm pour une épaisseur de 2 à 4
µm) mobile,
- kyste (7x10 µm).
Culture sur milieux HSP1 et HSP3 de MAYER, sur
milieu de KEISTER modifié (facteurs de
croissance, …). L’incubation se réalise à 37°c.
Ils peuvent également être cultivés sur tissus
fibroblastiques de poulet.
Les kystes, résistants au froid, survivent plus de trois
mois dans l’environnement humide ou dans l’eau. Ils
sont en revanches sensibles à la dessiccation et sont
détruits par des températures supérieurs à 50°c.
EN BREF
Les Giardia sont des
protozoaires parasites de
l’intestin grêle et du gros
intestin. La maladie est
contractée après ingestion de
kystes.
C’est une zoonose majeure,
cependant, peu de cas de
giardiose d’origine simienne
ont été relatés chez les
animaliers.
EPIDÉMIOLOGIE
Répartition géographique
Elle est cosmopolite.
Espèces infectées
- rongeurs,
- chiens, chats,
- bovins, ovins, caprins, élans,
- oiseaux (héron bleu et héron vert),
- primates non humains :
- singes écureuils : Saïmiri sciureus,
- capucins : Cebus,
- singes hurleurs : Alouatta sp.
- babouins : Papio sp.
- lémurs : Lemur sp.
- rhésus : Macaca mulatta,
- gibbons : Hylobates lar,
- chimpanzés : Pan troglodytes,
- gorilles: Gorilla gorilla,
- orang outans : Pongo pymaeus,
- ouistitis : Callithrix jacchus.
- Hommes.
Réservoir
L’Homme est le principal réservoir de la giardiose
humaine.
Les animaux constituent probablement un réservoir
auxiliaire d’infection pour l’Homme.
■ Répartition
mondiale
Synonymie : lambliose.
CENTRE NATIONAL
DE LA RECHERCHE
SCIENTIFIQUE
CENTRE NATIONAL
DE LA RECHERCHE
SCIENTIFIQUE
singes,
homme
singes,
homme
MALADIE CHEZ L’ANIMAL
Symptôme
On observe des diarrhées et des douleurs
abdominales chez les singes écureuils. On a parfois
du sang dans les selles et un prolapsus rectal. Parfois,
l’infestation est asymptomatique.
On peut également observer de la stéatorrhée, de la
flatulence, de l’anorexie et des nausées.
Un amaigrissement important, une déshydratation et
une hypothermie sont également possibles.
Diagnostic
Identique à celui réalisé chez l’Homme.
Traitement
Chez les primates non humains, on a utilisé le
métronidazole (50mg/kg pendant 5 à 10 jours) avec
des soins systématiques.
TRANSMISSION
Sources de contamination
de l’Homme
Ce sont les kystes excrétés par les animaux infestés
(y compris les porteurs asymptomatiques) dans le
milieu extérieur qui constituent la source majeur de
contamination.
Matières virulentes
Principalement l’eau de boisson, mais aussi les
aliments solides contaminés par les fécès.
La dose infectante minimale est faible ; aux alentours
de 25 à 100 kystes, or les individus atteints éliminent
jusqu’à 900 kystes par jour.
Voie de pénétration
Par voie digestive
Modes de transmission
Par voie orale.
p p
Giardiose
- Sérologique : à partir du sérum, on utilise l’ELISA
par exemple.
- Différentiel : il faut écarter les pathologies
suivantes : shigellose, salmonellose,
campylobactériose, infection à Escherichia, rotavirose
et coronavirose, strongyloïdose, infection à Entamoeba.
Traitement
Les dérivés nitro-imidazolés sont habituellement
efficaces en une cure (activité d’environ 85%). Ces
médicaments présentent des effets secondaires tels
que nausées, lassitudes, troubles gastro-intestinaux,
…
Des phénomènes de résistance ont été rapportés.
La quinacrine est efficace. De nouvelles molécules
sont en vue sans toutefois avoir d’AMM pour le
traitement de la giardiose.
MALADIE CHEZ L’HOMME
Description de la maladie
L’infection est très généralement asymptomatique.
L’incubation a une durée très variable et les
symptômes peuvent précéder d’un ou deux jours
l’émission des premiers kystes.
Les signes généraux parfois observés sont les
suivants :
- fatigue générale,
- nonchalance voire abattement,
- ralentissement de la croissance,
- perte de poids malgré un appétit normal,
- de l’urticaire.
Les signes digestifs sont les suivants :
- syndrome de maldigestion, malabsorption,
- diarrhées abondantes, nauséabondes,
accompagnées de ténesme,
- des lipides, parfois du sang en nature ou du mucus
trouvé dans les fécès.
Du point de vue pratique, il faut donc penser à une
giardiose chez un malade qui est nauséeux et émet
des selles pâteuses.
Diagnostic
- Mise en évidence du parasite : (méthode la plus
utilisée). On réalise des examens coprologiques ; il
faut collecter des selles pendants plusieurs jours car
l’excrétion des kystes est intermittente. Il existe
désormais également des tests d’identification
d’antigènes solubles de Giardia dans les selles.
PRÉVENTION
Chez l’animal
Prophylaxie : traiter
systématiquement les animaux
infestés.
Chez l’homme
Prévention individuelle : il faut
respecter les règles d’hygiène de
base :
- avoir une bonne hygiène
individuelle,
- vérifier la qualité de l’eau bue,
- consommer les légumes cuits,
- utiliser des vêtements
protecteurs et des gants,
- ne pas boire, ni manger dans les
locaux où se trouvent les animaux
de laboratoires .
- se laver les mains après les soins
aux animaux.
Prévention médicale : le taux de
Clostridium et de kystes étant
corrélés, la présence de Clostridium
perfringens est un indicateur de la
présence de kystes.
Prophylaxie médicale : traiter
systématiquement les individus
atteints.
Références :
- ACHA P.N. ; SZYFRES B. :
Zoonoses et maladies
transmissibles communes à
l’Homme et à l’animal. O.I.E. 1989.
- E. PILLY, Maladies infectieuses et
tropicales - 19ème édition 2004.
- Thèses vétérinaires : LODDE S.,
Toulouse, N° 98-TOU3-4051, 1998.
CENTRE NATIONAL
DE LA RECHERCHE
SCIENTIFIQUE
CENTRE NATIONAL
DE LA RECHERCHE
SCIENTIFIQUE
j'éspère que cela vous aide a comprendre
b-a-s-t-- Invité
Re: Basta et la Giardiose
quelques difficulté de comprehension au debut....
mais oui merci
mais oui merci
delf- Modérateur
-
Nombre de messages : 1118
Age : 43
Localisation : grenoble
Emploi/loisirs : agent cynophile
Date d'inscription : 14/10/2007
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum